besoins speciaux des jeunes athletes

Tous les enfants et adolescents partout dans le monde devraient avoir la possibilité de faire du sport et devraient y être encouragés. Le sport développe la capacité aérobie, l’adresse et l’esprit d’équipe. Garçons et filles peuvent commencer pratiquer un sport et à faire de la compétition dès leur plus jeune âge, mais l’accent devrait alors être mis sur l’aspect amusant et le développement des capacités plutôt que sur les performances. Cela étant, la plupart des enfants ont naturellement l’esprit de compétition et ce serait une erreur que de vouloir supprimer cet instinct. Ceux doués de talents particuliers peuvent se tourner vers un entraînement plus sérieux et la compétition à un niveau supérieur, tandis que les autres peuvent continuer à faire un sport à des fins récréatives, pour se maintenir en forme ou pour nouer des contacts sociaux. Concernant l’entraînement En fonction de l’âge et du profil du jeune athlète, « l’entraînement » peut aller du cours d’éducation physique hebdomadaire à des séances plus structurées dans un club de sport local. Les objectifs recherchés peuvent aller du simple amusement à un programme progressif destiné à développer les capacités, la condition physique et la morphologie requises pour faire de la
compétition à un niveau plus sérieux. Souvent, en plus de leurs séances d’entraînement avec leur équipe, les jeunes espoirs peuvent être invités à s’entraîner avec les membres d’un autre groupe d’âge ou une équipe senior. Concernant la compétition Pour les plus jeunes, il n’y a pas lieu de modifier le régime alimentaire les jours précédant la compétition ou le jour de la compétition elle-même. Il faut simplement réduire au minimum le risque de
troubles gastro-intestinaux et éviter les problèmes de déshydratation par temps chaud. Il est peut-être préférable de ne pas ingérer d’aliments solides au cours des 2 à 3 heures précédant la compétition, l’association entre effort et nervosité pouvant être à l’origine de douleurs gastriques. Les jours où ils font du sport, les enfants peuvent souvent rester dehors, au soleil, pendant de longues heures; aussi les adultes doivent-ils veiller à leur appliquer de la crème solaire fréquemment et être attentifs au moindre problème qu’ils pourraient avoir. Des boissons doivent être disponibles à profusion, mais il faudra peut-être rappeler aux enfants de boire en petites quantités à intervalles réguliers.

Problèmes particuliers et pratiques alimentaires


Les parents sont souvent amenés à jouer le rôle d’entraîneur et d’instructeur. Ils acceptent parfois ces fonctions sans connaître les besoins nutritionnels des enfants ni ceux liés au sport pratiqué et sans disposer des ressources nécessaires à la mise en place d’un
entraînement et d’un programme alimentaire efficaces. Il est important de former ces entraîneurs afin qu’ils soient à même de donner de bonnes habitudes alimentaires aux jeunes athlètes.
Il faut encourager les athlètes dès leur plus jeuneâge à prendre de bonnes habitudes alimentaires. L’adolescence est marquée par une plus grande indépendance en termes de choix et de préparation des aliments. La promesse de bons résultats sportifs peut être une réelle motivation pour l’adoption de bonnes pratiques alimentaires. L’information et le bon exemple peuvent également aider un jeune à acquérir de bonnes habitudes alimentaires, que ce soit pour son régime quotidien (entraînement) ou pour se préparer aux compétitions.
La physiologie des enfants et des adolescents diffère à bien des égards de celle des adultes. Les mécanismes de thermorégulation sont moins efficaces chez les enfants et il faut prêter une attention toute particulière à l’environnement, aux exercices, à l’habillement
d’hyperthermie ou d’hypothermie.
Les poussées de croissance durant l’enfance et l’adolescence exigent un soutien sur le plan nutritionnel en termes d’apports énergétiques, protéiques et minéraux. Les jeunes qui
pratiquent une activité peuvent avoir des difficultés à répondre à leurs besoins en énergie et nutriments lorsque viennent se greffer les coûts de l’entraînement et la croissance. Peut-être n’ont-ils pas les connaissances nutritionnelles voulues ni les compétences nécessaires en matière de gestion du temps pour intégrer dans leur programme tous les repas requis afin d’avoir une alimentation riche en énergie et nutriments.
Le taux d’obésité chez les enfants est en hausse constante. Les jeunes qui pratiquent une activité ont toutefois besoin d’importants apports énergétiques provenant des aliments et des boissons énergétiques.
Bon nombre de jeunes veulent à tout prix accélérer leur taux de croissance et développer leur masse musculaire afin d’avoir le physique d’un adulte. Si la croissance et la maturité sont déterminées par la génétique, des programmes alimentaires riches en énergie peuvent aider les jeunes athlètes à optimiser les résultats des programmes de croissance et d’entraînement spécialisé.
 Les jeunes athlètes qui consomment une large variété d’aliments ne devraient pas avoir besoin de recourir à des compléments alimentaires. Les athlètes et les entraîneurs doivent savoir que ces produits ne sont en aucun cas un raccourci vers le succès. Comment encourager de bonnes pratiques alimentaires chez les enfants :
Faire participer les enfants à la préparation des menus pour les repas familiaux, les séances d’entraînement et les compétitions. Faire passer le message selon lequel de bonnes pratiques alimentaires, comportant un choix judicieux d’aliments et de boissons, font partie de la formule gagnante pour réussir en sport et mener une vie saine.
Les enfants ont souvent besoin d’en-cas pour répondre à leurs besoins énergétiques quotidiens et aux besoins liés à la récupération en sport. Il doit s’agir d’aliments riches en nutriments tels que fruits, sandwiches, fruits et noix secs, produits laitiers aromatisés, céréales et lait. Une certaine planification est nécessaire afin d’avoir ces produits disponibles tout au long de la journée, ainsi qu’avant et après l’exercice. Tous les enfants et adolescents partout dans le monde devraient avoir la possibilité de faire du sport et devraient y être encouragés. Le sport développe la capacité aérobie, l’adresse et l’esprit d’équipe. Garçons et filles peuvent commencer pratiquer un sport et à faire de la compétition dès leur plus jeune âge, mais l’accent devrait alors être mis sur l’aspect amusant et le développement des capacités plutôt que sur les performances. Cela étant, la plupart des enfants ont naturellement l’esprit de compétition et ce serait une erreur que de vouloir supprimer cet instinct. Ceux doués de talents particuliers peuvent se tourner vers un entraînement plus sérieux et la compétition à un niveau supérieur, tandis que les autres peuvent continuer à faire un sport à des fins récréatives, pour se maintenir en forme ou pour nouer des contacts sociaux. Concernant l’entraînement En fonction de l’âge et du profil du jeune athlète, « l’entraînement » peut aller du cours d’éducation physique hebdomadaire à des séances plus structurées dans un club de sport local. Les objectifs recherchés peuvent aller du simple amusement à un programme progressif destiné à développer les capacités, la condition physique et la morphologie requises pour faire de la compétition à un niveau plus sérieux. Souvent, en plus de leurs séances d’entraînement avec leur équipe, les jeunes espoirs peuvent être invités à s’entraîner avec les membres d’un autre groupe d’âge ou une équipe senior. Concernant la compétition Pour les plus jeunes, il n’y a pas lieu de modifier le régime alimentaire les jours précédant la compétition ou le jour de la compétition elle-même. Il faut simplement réduire au minimum le risque de troubles gastro-intestinaux et éviter les problèmes de déshydratation par temps chaud. Il est peut-être préférable de ne pas ingérer d’aliments solides au cours des 2 à 3 heures précédant la compétition, l’association entre effort et nervosité pouvant être à l’origine de douleurs gastriques. Les jours où ils font du sport, les enfants peuvent souvent rester dehors, au soleil, pendant de longues heures; aussi les adultes doivent-ils veiller à leur appliquer de la crème solaire fréquemment et être attentifs au moindre problème qu’ils pourraient avoir. Des boissons doivent être disponibles à profusion, mais il faudra peut-être rappeler aux enfants de boire en petites quantités à intervalles réguliers. Problèmes particuliers et pratiques alimentaires
Les parents sont souvent amenés à jouer le rôle d’entraîneur et d’instructeur. Ils acceptent parfois ces fonctions sans connaître les besoins nutritionnels des enfants ni ceux liés au sport pratiqué et sans disposer des ressources nécessaires à la mise en place d’un
entraînement et d’un programme alimentaire efficaces. Il est important de former ces entraîneurs afin qu’ils soient à même de donner de bonnes habitudes alimentaires aux jeunes athlètes. Il faut encourager les athlètes dès leur plus jeune âge à prendre de bonnes habitudes alimentaires. L’adolescence est marquée par une plus grande indépendance en termes de choix et de préparation des aliments. La promesse de bons résultats sportifs peut être une réelle motivation pour l’adoption de bonnes pratiques alimentaires. L’information et le bon exemple peuvent également aider un jeune à acquérir de bonnes habitudes alimentaires, que ce soit pour son régime quotidien (entraînement) ou pour se préparer aux compétitions.
La physiologie des enfants et des adolescents diffère à bien des égards de celle des adultes. Les mécanismes de thermorégulation sont moins efficaces chez les enfants et il faut prêter une attention toute particulière à l’environnement, aux exercices, à l’habillement